A la tête de 100 vaches et de 64 hectares de terres, Renzo Blumenthal (ancien Mister Suisse) a du pain sur la planche dans sa ferme bio du Val Lumnezia. Il prend malgré tout le temps de diriger le programme des Farming Days de fenaco, qui ont lieu du 2 au 4 septembre, en qualité de « chef d’orchestre ».

Renzo Blumenthal est sans doute l’ex-Mister Suisse le plus connu. Depuis son titre de plus beau Suisse obtenu en 2005, cet agriculteur aujourd’hui âgé de 45 ans est un invité et un intervenant apprécié lors de manifestations. Membre de LANDI, il maîtrise aujourd’hui le grand écart entre le show-business et sa propre entreprise agricole bio de 100 vaches laitières. Sur ses 64 hectares de terres au total, poussent l’herbe et le maïs fourrager pour ses animaux ainsi que l’orge de brasserie pour sa propre production de bière.

En ce mois d’août, le calme règne dans l’étable de Renzo Blumenthal, située dans le village de Vella (GR), au cœur de la magnifique Val Lumnezia, aussi appelée la « vallée de la lumière ». La plupart de ses vaches paissent encore jusqu’à mi-septembre dans les alpages de la région. Grâce aux quelques averses orageuses, il y a suffisamment d’eau en cet été sec. Quelques animaux se trouvent à la ferme, dont deux veaux nés il y a quelques jours. « D’ici l’automne, il y en aura nettement plus : actuellement, 45 vaches son pleines », se réjouit Renzo Blumenthal. Sa race brune est toute sa fierté.

Du Val Lumnezia au Musée Suisse des Transports
En attendant la naissance de tous ses veaux, Renzo Blumenthal est occupé à l’alpage et à la récolte. Entre deux, il prend aussi le temps d’animer les Farming Days en tant que « chef d’orchestre » : du 2 au 4 septembre, il animera le programme de la manifestation, organisée pour la première fois par fenaco en collaboration avec le Musée Suisse des Transports. Les visiteurs et visiteuses y découvriront le quotidien dans les entreprises agricoles. Renzo Blumental aime mettre sa notoriété au service des intérêts de l’agriculture suisse : « Beaucoup de Suisses et Suissesses ont une vision irréaliste du travail d’agriculteur ou d’agricultrice », explique-t-il. « Il nous incombe, à nous paysannes et paysans, d’expliquer et de rechercher le dialogue ».