Les dérobées fourragères permettent aux agriculteurs de produire du fourrage aussi en été. Différents mélanges sont proposés en fonction du site et du mode d’utilisation. Après la récolte du précédent, un bon travail du sol s’impose afin d’améliorer les conditions de semis et de levée.

Comme l’indique le cahier des charges de Bio Suisse, le but de la fertilisation est de favoriser la vie du sol. Quel que soit le mode de production, c’est un des principes de base fondamental de la fumure, nourrir le sol pour nourrir la plante.

Un climat idéal et un superbe panorama : Aubonne (VD) accueillera à la fin juin les 9 e Journées suisses des grandes cultures bio 2024. Sur l’exploitation de Christian et Antje Streit, les visiteurs·euses auront l’occasion d’observer les grandes cultures et bien d’autres pratiques bio sous toutes leurs facettes. Les sujets à l’ordre du jour se déclinent de A comme agroforesterie à V comme viticulture.

Le colza est considéré comme l’une des cultures les plus exigeantes en agriculture biologique, notamment en raison des ravageurs qui l’attaquent. En l’absence d’insecticides, la tolérance des variétés à une infestation par des ravageurs est un levier d’action important pour garantir le rendement. Jusqu’à présent, les connaissances concernant cette tolérance faisaient défaut.

Le colza reste l’un des oléagineux les plus demandés. Si sa culture est réputée difficile, il existe beaucoup de leviers pour assurer un rendement satisfaisant, comme le choix d’une variété et d’un sous-semis appropriés – des leviers que tout bon praticien connaît.

Les sous-semis dans différentes cultures, comme le maïs ou les mélanges fourragers dans une céréale de printemps, sont connus depuis longtemps et sont utilisés dans la pratique avec plus au moins d’ardeur. Mais qu’en est-il du colza associé à un couvert gélif?

Que ce soit pour le pain ou le fourrage, le blé bio reste demandé pour la récolte 2018, tout comme le maïs. S’agissant des céréales fourragères telles que l’orge, le triticale et l’avoine, une surproduction indigène n’est pas exclue. Le marché des oléagineux laisse entrevoir de nouvelles lueurs d’espoir.

Le demande de betteraves sucrières suisses bio est forte. Mais les producteurs ne sont guère enthousiastes à l’idée de se lancer dans cette production, car le travail exigé par la lutte contre les adventices est nettement plus élevé que pour d’autres cultures. C’est la raison pour laquelle il existe depuis cette année une prime bio censée rendre cette culture plus attrayante.

La modification des directives de Bio Suisse représente un énorme défi pour les détenteurs de vaches laitières et pour les fabricants d’aliments composés. En Suisse, la production de protéagineux doit fortement augmenter. L’échéance de 2022 approche et les producteurs concernés doivent évaluer dès maintenant les conséquences des changements de directives sur leurs exploitations.

C’est un record absolu: en 2017, un hectare de surface agricole suisse sur sept était cultivé en bio. La demande en céréales panifiables bio est très forte. La surface de colza bio va continuer à augmenter. Il convient de garder la production d’orge bio dans les limites des capacités de vente.