Diminuer la charge de travail et la pénibilité physique, voilà ce qui pousse les agriculteurs à investir dans un nouveau système de traite. Ceux qui optent pour une salle de traite visent à agrandir l’exploitation, tandis que ceux qui choisissent un système de traite automatique recherchent des horaires plus souples. Une étude d’Agroscope montre que ces objectifs sont en général atteints.

La Suisse est un pays herbager. Laisser les vaches manger de l’herbe sous sa forme la plus naturelle paraît donc tout à fait logique. Les avantages en termes d’efficacité du travail, de coûts d’exploitation et de bien-être animal sont évidents. C’est d’autant plus vrai dans le cadre de la combinaison de la pâture et de la traite automatique.  

Nos parents ont connu la mécanisation, nous l'automatisation et notre jeune génération la numérisation. C'est ainsi que nous pourrions résumer brièvement l'histoire agricole sur les trois dernières générations. 

La digitalisation suit l’automatisation, également pour simplifier la gestion du troupeau. Le nouveau programme Lely Horizon rassemble les données de santé et de production des vaches laitières. Il met en valeur ces informations et émet des recommandations pratiques.

Dans la nouvelle étable de la communauté d’exploitation Bühler-Müller, le travail est rationalisé. Un robot de traite, un système d’affouragement automatisé et un bon climat d’étable assurent le bien-être des animaux. Cerise sur le gâteau, le tank à lait refroidi avec du CO₂ est particulièrement économe.

L’automatisation de certaines tâches donne plus de flexibilité aux chef·fes d’exploitation, qui voient leurs journées de travail souvent trop bien remplies. Un robot peut exécuter les travaux répétitifs de manière fiable. Et le rêve de travailler à deux endroits en même temps devient réalité.