Formation agricole
Les personnes qui ont suivi une formation de base de trois ans dans le secteur professionnel agricole n’ont pas besoin de passer des examens supplémentaires pour suivre une formation professionnelle supérieure. Deux solutions distinctes sont possibles: la formation continue en cours d’emploi qui débouche sur le brevet BF (également appelé brevet professionnel fédéral) ou le diplôme de maîtrise, d’une part, et l’Ecole spécialisée en tant qu’agro-commerçant(e) ou agro-technicien(ne), d’autre part. Ces deux formations sont très demandées dans le secteur agricole, comme le confirment de nombreux diplômés et professionnels.
En cours d’emploi
La formation débouchant sur le brevet fédéral BF et le diplôme de maîtrise est accomplie en cours d’emploi. Selon les écoles, les modules sont subdivisés en école des chefs d’exploitation (ECE) 1 et 2. Les personnes qui suivent l’ECE 1 bénéficieront du brevet fédéral. Elles peuvent ensuite continuer avec l’ECE 2, pour accomplir la maîtrise. Ces deux formations sont ouvertes aux sections agriculture, économie familiale, aviculture, maraîchage, arboriculture et viticulture. Après avoir passé les examens de maîtrise, les maîtres-agriculteurs peuvent former des apprentis.
Débouchés professionnels externes
Hormis les examens de brevet et de maîtrise, il est aussi possible de s’inscrire, sans passer de maturité, dans une Ecole spécialisée, qui fait partie du degré tertiaire. Les formations d’agro-technicien ES et d’agro-commerçant ES s’adressent au même groupe-cible mais se différencient au niveau de leur orientation technique et économique.
Les agro-commerçants bénéficient d’une formation approfondie dans les disciplines commerciales et comptables alors que les agro-techniciens consacrent plus de temps aux aspects liés à la technique de production, tant en production végétale qu’en production animale, ainsi qu’à l’analyse et à la planification d’une exploitation agricole (voir également Revue UFA 2/17).
Ralf Hahn a beaucoup apprécié sa formation ES d’agrotechnicien, surtout dans le domaine de l’informatique: «Il s’agit d’une première étape et d’une base dans la perspective de l’agriculture 4.0».