L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) lève toutes les mesures prises pour endiguer la grippe aviaire. En effet, aucun cas n’a été détecté chez les oiseaux sauvages dans toute la Suisse ces dernières semaines. Cependant, de nouveaux cas de grippe aviaire pourraient être découverts. Par conséquent, les détenteurs de volailles doivent signaler toute augmentation des infections ou des décès chez leurs animaux. L’OSAV continue de surveiller la situation de près.

Le virus de la grippe aviaire a été détecté dans l’exploitation d’un particulier située dans les environs du lac de Pfäffikon (ZH) et comptant une quarantaine de poules pondeuses. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), en collaboration avec le service vétérinaire cantonal zurichois, prend des mesures supplémentaires destinées à protéger les volailles domestiques dans la région concernée. Les mesures existantes à l’échelle nationale sont maintenues au moins jusqu’au 30 avril 2023. Tous les détenteurs de volailles doivent continuer à respecter des règles d’hygiène spécifiques et à empêcher tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques.

Les quelques cas de grippe aviaire recensés en Suisse et leur multiplication en Europe ont incité l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) à prolonger jusqu’au 15 mars 2023 au moins les mesures visant à endiguer l’épizootie en Suisse. La principale action consiste à empêcher les contacts entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques.

L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et les services vétérinaires cantonaux prolongent les mesures visant à enrayer la propagation de la grippe aviaire. Les régions de contrôle et d’observation le long des rives des grands cours d’eau et lacs de Suisse sont maintenues. Elles s’appliquent depuis l’apparition de la grippe aviaire dans une exploitation avicole fin novembre 2021. Comme l’épisode épizootique se poursuit dans les pays limitrophes, le risque d’introduction de la maladie reste élevé.