Cela fait maintenant plus de quarante ans que Subaru est présente en Suisse. Cette marque de voitures équipées à l’époque de la transmission enclenchable et proposées à des prix accessibles a été particulièrement bien accueillie dans les régions de montagne. Auparavant, les habitant·es de ces régions devaient encore souvent arpenter les mauvaises routes hivernales avec des voitures à traction arrière.
Bien que les derniers modèles Subaru, comme le Forester, soient désormais équipés de systèmes d’assistance électronique, ils restent bien adaptés pour affronter toutes les situations. Cela est notamment dû à leur centre de gravité bas résultant de la faible hauteur du moteur boxer, à leur garde au sol importante et à la charge tractée pouvant atteindre deux tonnes.
Il n’est donc pas étonnant que cette marque tout terrain soit très appréciée par les agriculteurs·trices, comme le montrent les chiffres de la banque de données de l’Office fédéral des routes. Pour ce faire, seules les personnes disposant d’une voiture et d’au moins un véhicule agricole équipé d’une plaque verte ont été considérées. L’analyse a montré qu’au sein de ce groupe de personnes, au moins un véhicule immatriculé sur dix est une Subaru. Au niveau suisse, Subaru réalise une part de marché de 2,5 % seulement. La marque japonaise arrive ainsi au deuxième rang chez les agriculteurs·trices. A l’image de ce qui est le cas pour le reste de la population, le premier rang est occupé par la marque VW, avec une part de 12,5 %.