En Suisse, quelque 40 000 kilomètres de chemins agricoles relient l’espace rural. Ces infrastructures souvent gérées sous la forme coopérative sont vitales pour l’agriculture et sont entretenues régulièrement par leurs propriétaires. Ces derniers nettoient les routes et les rigoles, réparent les dégâts subis par les revêtements et limitent la végétation. Des réparations plus conséquentes doivent être entreprises tous les huit à douze ans. Il s’agit là de travaux tels que la rénovation du revêtement ou la consolidation de talus.
Pour ce faire, les propriétaires d’ouvrages ont tout intérêt à opter pour une approche coordonnée. Pour des raisons d’efficacité d’une part, les remises en état périodiques (REP) impliquant souvent l’utilisation de grosses machines et la participation d’entreprises externes. D’autre part, la Confédération soutient les projets REP en débloquant des fonds pour les améliorations structurelles dans l’agriculture (OAS), pour autant que le canton participe aussi aux frais (art. 20 OAS). Certains cantons mettent à disposition des documents types et conseillent activement les coopératives lors de l’élaboration du projet.
Les contributions REP couvrent entre 20 et 50 % des coûts totaux. Elles doivent inciter les propriétaires d’ouvrage à réaliser les travaux nécessaires. Des contributions sont également octroyées pour les drainages, les téléphériques, les adductions d’eau et les murs en pierre sèche. Selon l’Office fédéral de l’agriculture, ces cinq dernières années, 2,2 millions de francs ont été affectés aux projets REP.