Le passage aux contributions au système de production (CSP) demande encore plus de précision en grandes cultures. Pour réussir à utiliser les produits phytosanitaires et les fertilisants de manière ciblée, il s’agit de connaître précisément son sol.
Simple à réaliser et éprouvé, le test à la bêche donne les premières informations sur l’état du sol ; cependant, pour obtenir une analyse plus précise, il fallait jusqu’ici envoyer des échantillons au laboratoire. Une alternative moins chère est désormais disponible : la mesure par spectroscopie réalisée directement au champ, comme l’a montré le test par Agroscope de deux appareils portables. Il s’agit de l’appareil compact NeoSpectra Scanner, du fabricant Si-Ware Systems, et du spectromètre professionnel, PSR 3500 de Spectral Evolution, plus cher.
Comme l’écrit la station de recherches, la spectroscopie convient pour la mesure de divers indicateurs de fertilité du sol, comme l’argile, le carbone organique, l’azote total, la valeur pH et la capacité d’échange cationique. Le meilleur endroit pour réaliser le scan se situe le long de la surface de coupe d’une carotte de terre (voir vidéo). Comme on peut le lire dans le compte-rendu du test, l’appareil professionnel fournit des résultats plus solides. Cependant, à l’exception de la valeur pH, son concurrent meilleur marché livre aussi des résultats probants.