L’exercice 2019 d’Anicom SA a été synonyme de situations favorables sur le marché et de prix à la production réjouissants. Parallèlement, le nombre d’abattages a baissé, ce qui se traduit par une diminution du chiffre d’affaires en nombre de têtes. Au total, le produit des ventes d’Anicom SA a connu un accroissement de 7 % par rapport à l’année précédente, s’inscrivant ainsi à CHF 530 millions. Avec CHF 225 009, le résultat d’entreprise était inférieur à celui de l’année précédente mais néanmoins remarquable, permettant une nouvelle fois le versement d’un dividende de 7 % en faveur de l’agriculture suisse. L’assemblée générale d’Anicom s’est déroulée par correspondance en raison de la pandémie de coronavirus.
De bons prix sur le marché porcin
Bien que la consommation de viande de porc reste en recul, des prix bons à très bons on pu être atteints sur le marché. Cela découle d’une production inférieure de 4,4 % par rapport à 2018 se traduisant par une demande plus marquée que l’offre. Au niveau national, la part indigène a baissé à 92,7 %. Sur le marché partiel des gorets d’engraissement, Anicom a vendu près de 18 000 gorets de moins qu’en 2018. Cela s’explique notamment par la réduction de la quantité de porcs de boucherie labellisés Coop Naturafarm au 1er janvier 2020. L’offre en porcelets d’engraissement a été fluctuante et marquée par un déséquilibre entre les places d’élevage et d’engraissement. En début d’année, il y a eu, pour des raisons saisonnières, moins de gorets sur le marché. En milieu d’année, l’offre et la demande étaient presque équilibrées. En fin d’année, le nombre de gorets sur le marché était une nouvelle fois trop faible. Cette constellation a fait augmenter les prix à un niveau inhabituellement élevé atteint pour la dernière fois il y a 15 ans.
Davantage de veaux d’engraissement malgré une diminution du nombre de vaches laitières
Après une année 2018 où les abattages ont été nombreux sur le marché du bétail d’étal, leur nombre a diminué de 1,8 % en 2019. Anicom est pourtant parvenue à écouler correctement son offre. De même, elle a accru le chiffre d’affaires issu des veaux d’engraissement de 4,1 %, malgré la diminution du nombre de vaches laitières. La pénurie de fourrage de 2018 a eu pour conséquence l'arrivée d'un plus grand nombre de veaux d’engraissement sur le marché l’an dernier étant donné que de nombreuses vaches ont été abattues au cours du 2e semestre 2018. Les producteurs de lait ont ainsi dû écouler moins de lait en 2019. Cela a conduit à une amélioration du prix du lait et les veaux d’engraissement n’ont par conséquent pas été gardés au sein des entreprises agricoles, mais davantage mis sur le marché. La part de veaux de race bouchère de grande qualité (AA) a connu une augmentation par rapport à l’année précédente.
Les solutions novatrices d’Anicom
Un moment fort de l’exercice sous revue a été l’obtention pour la première fois du prix spécial au concours des nouveautés et des innovations de la foire Suisse Tier. Anicom a été récompensée pour son application dédiée au commerce digital des veaux d’engraissement. L’application communique directement avec la banque de données sur le trafic des animaux et la banque de données clients d’Anicom, et permet aux négociants de taxer efficacement les veaux ainsi que de composer des groupes homogènes à l’intention des exploitations d’engraissement. Notre affichage du cheptel dans l’application Anicom a également été primé. L’entreprise renforce ainsi son image de commerçant d’animaux innovant.
Source: Anicom SA