Depuis fin octobre, les cas d’influenza aviaire chez des oiseaux d’eau sauvages ont fortement augmenté dans le nord de l’Europe et les premiers cas dans des exploitations avicoles sont apparus début novembre. Il faut s’attendre à ce que de nombreux autres cas soient détectés le long des axes de migration vers l’Afrique (axe ouest par la côte atlantique et Gibraltar, axe est de la Scandinavie en direction du Bosphore et du littoral méditerranéen).
Les oiseaux d’eau sauvages arrivent en ce moment sur nos lacs pour hiverner. Un des risques de transmission est la contamination des prés par des canards sauvages qui viennent s’y nourrir, principalement la nuit.
La situation sanitaire peut donc évoluer très rapidement et il s’agit d’empêcher tout contact entre des volailles domestiques et des oiseaux sauvages. Nous appelons donc les détenteurs de volaille à faire preuve de vigilance :
- L’alimentation et l’abreuvage doivent être effectués dans un poulailler inaccessible aux oiseaux sauvages.
- Les mesures de biosécurité doivent être strictement appliquées avant d’entrer dans les poulaillers (changement de chaussures, survêtement réservé à l’utilisation dans le poulailler, désinfection des mains).
- La détention en plein air et la sortie au pâturage restent possibles. Il convient toutefois d’entreprendre les préparatifs nécessaires au cas où la sortie des animaux devrait être limitée au parcours dans une aire à climat extérieur protégée (jardin d’hiver). Il convient également d’examiner les grillages pour vérifier qu’ils ne présentent pas de trous.
Selon les informations disponibles, les souches virales de la grippe aviaire qui circulent actuellement ne sont pas transmissibles à l’être humain. Néanmoins, les personnes qui trouvent des cadavres d’oiseaux sauvages sont invitées à ne pas les toucher et à informer les surveillants de la faune, les gardes-pêche ou la police cantonale.
L'enregistrement des élevages de volaille est obligatoire depuis le 1er janvier 2010. Cette obligation concerne également les élevages à titre d’activité de loisir.
Quelle: Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV)