2019 fut l'année de tout les records pour la production d'oeufs en Suisse. La consommation totale a atteint 1,5874 milliard d’œufs, soit 2,7 % de plus que l’année précédente, relate l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) dans un communiqué. 1,0004 milliard d’unités proviennent de la production indigène et 587,1 millions de l’importation. La production indigène a ainsi couvert 63 % de la demande en Suisse. Les ventes au détail d’œufs en coquille ont continué à s’améliorer en 2019, marquant en volume une augmentation de 3,3 % par rapport à l’année précédente. Près de la moitié des œufs consommés, soit 784 millions d’unités, ont été écoulés dans le commerce de détail.
L’ensemble des œufs consommés se répartit ainsi : 267 millions d’œufs d’élevage en plein air, 208 millions d’œufs d’élevage au sol, 126 millions d’œufs de production biologique et 183 millions d’œufs d’importation. La plus forte augmentation de la production s’inscrit au crédit des élevages suisses en plein air (+24,8 %) et de la production bio (+6,7 %), au détriment des élevages au sol suisses (-17,4 %). Les achats d’œufs importés ont également fortement augmenté (6,3 %).
Les prix à la production ont augmenté en moyenne de 0,8 % en 2019, ce qui signifie qu’un œuf bio a rapporté 43,1 centimes aux producteurs, un œuf d’élevage en plein air 22,7 centimes et un œuf d’élevage au sol 21,6 centimes, rapporte l'OFAG. Parallèlement, l’importation d’œufs s’est faite à meilleur marché ; les œufs importés destinés à la transformation et à la consommation d’un poids standard de 60,3 grammes ont respectivement coûté (après conversion) 11,6 et 13,6 centimes à la frontière. Une diminution du prix à l’unité a été fréquemment observée dans le commerce de détail suisse. Les œufs frais d’élevage en plein air on coûté 59,3 centimes l’unité, soit une baisse moyenne de 0,8 % ou d’un demi-centime. Les œufs importés ont également été plus avantageux (23,6 ct. l’unité).
Source: AGIR/SP