Extrait du communiqué de presse de swisscofel
Les normes de qualité définissent les propriétés que doivent remplir les légumes suisses pour être commercialisés.
Elles valent tant pour les légumes conventionnels que pour les légumes biologiques et sont fixées en partenariat par l’Union maraîchère suisse (UMS) et l’Association suisse du commerce de fruits, de légumes et de pommes de terre (Swisscofel). Ces normes ont été remaniées pour la première fois depuis 2014 pour 65 produits dans le cadre d’un processus qui a duré plusieurs mois. La tolérance envers les défauts optiques a notamment été augmentée. Les normes de qualité adaptées sont disponibles auprès de Qualiservice (centre de compétence pour les questions ayant trait à la qualité des fruits, des légumes et des pommes de terre) et entrent en vigueur le 1er juin.
La branche réduit en commun le gaspillage alimentaire
Avec l’adaptation des normes de qualité, la branche réagit à diverses évolutions de ces dernières années. Premièrement, elle réduit le gaspillage alimentaire et apporte ainsi une contribution importante à la mise en oeuvre du plan d’action du Conseil fédéral contre ce gaspillage. Notons que le plan d’action vise à réduire de moitié les pertes alimentaires d’ici 2030 par rapport à 2017. Deuxièmement, la branche diminue l’utilisation de produits phytosanitaires comme conséquence de la trajectoire de réduction des produits phytosanitaires et des nutriments. Troisièmement, elle réagit à la fréquence accrue d’évènements météorologiques extrêmes suite au changement climatique. Concrètement, le commerce acceptera à l’avenir des produits avec de légers défauts optiques, mais remplissant les autres normes de qualité élevées. Citons comme exemple de fines bordures externes des feuilles de salade ou de petits défauts de la peau des courgettes.
Les produits continuent de remplir des normes élevées
Avec l’adaptation des normes de qualité, les légumes suisses deviennent globalement encore plus durables. « Nous nous réjouissons de contribuer activement à la réduction des pertes alimentaires ensemble avec le commerce », note Matija Nuic, le directeur de l’UMS. De son côté, le directeur de Swisscofel, Christian Sohm, indique : « Nous sommes convaincus que les consommatrices et consommateurs salueront et accepteront les nouvelles normes. »