Cette révision totale vise à mieux assurer le bien-être animal, en réduisant davantage le stress et la souffrance des animaux lors de l’abattage, que ce soit dans les abattoirs ou en dehors de ceux-ci. Les modifications tiennent notamment compte des résultats d’une étude menée en 2018 et 2019 par l’Unité fédérale pour la chaîne agroalimentaire (UCAL), intitulée « Protection des animaux et contrôle des viandes dans les abattoirs ».
L’ordonnance comprend plusieurs nouveautés essentielles, notamment, pour la première fois, des exigences relatives à l’abattage des poissons et des décapodes marcheurs dans les exploitations aquacoles, les entreprises commerciales et les établissements de restauration. La réglementation concernant l’étourdissement au gaz des poules et des dindes est elle aussi nouvelle. Cette méthode est bien établie dans les grands abattoirs, qui utilisent actuellement exclusivement le CO2. La révision pose les bases qui permettront d’utiliser à l’avenir des mélanges gazeux occasionnant moins de souffrances. De plus, nombre d’adaptations de l’ordonnance résultent de nouvelles connaissances scientifiques : il s’agit, par ex., d’exigences plus précises concernant l’étourdissement électrique et l’évaluation de l’efficacité de l’étourdissement. Des adaptations concernent enfin les points d’application des pistolets à tige perforante et des pinces d’étourdissement électrique, ainsi que le laps de temps entre l’étourdissement et la saignée chez les petits ruminants.
L’ordonnance entre en vigueur le 1er janvier 2022. Un délai transitoire de dix ans est accordé aux abattoirs qui doivent effectuer des adaptations touchant leurs bâtiments. Un délai transitoire d’un an est prévu pour l’instauration de la documentation concernant l’étourdissement des porcs au CO2.
Source: Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV)