L’approvisionnement sera assuré, car la production indigène de cet automne est supérieure d’environ dix pour cent à celle de l’automne 2020. Par conséquent, on a importé nettement moins d’œufs ces dernières semaines qu’à la même période l’année dernière.
Sur le marché des œufs bio, les ventes sont encore timides. Parallèlement, la production biologique continue de croître, d’où une surproduction. L’espoir est que la demande d’œufs biologiques soit bientôt à nouveau plus forte. Après une demande très faible d’œufs transformés pendant l’été, la consommation augmente à nouveau ici aussi. Cependant, la demande est encore bien inférieure au niveau d’avant la pandémie, car certains grands hôtels ont fermé plus tôt et ne rouvriront pas avant la fin décembre, s’ils rouvrent.
L’approvisionnement en petits emballages est incertain. Les problèmes de capacité des principaux fabricants d’emballages ne sont pas résolus et la pénurie de petites boîtes à œufs se poursuivra dans la filière pendant les prochains mois. A cela s’ajoutent des goulets d’étranglement logistiques. En outre, il faut s’attendre à des hausses de prix plus importantes, d’une part en raison d’une pénurie de matières premières, et d’autre part en raison de la hausse des prix de l’énergie et des carburants.
Source: GalloSuisse