Le détenteur d’un porc malade ou blessé a l’obligation de le soigner immédiatement ou de le faire soigner par un vétérinaire, en fonction de son état. Grâce à une convention sur les médicaments vétérinaires établie avec leur vétérinaire de troupeau, les détenteurs de porcs peuvent garder des médicaments en stock, afin de pouvoir réagir immédiatement à certains problèmes de santé animale. La durée du traitement, la posologie et le mode d’application sont toujours indiqués sur l’étiquette. Idéalement, la convention MédVét fournit un schéma de traitement pour les maladies les plus fréquentes. C’est ce qui permet au détenteur de porcs de savoir, par exemple, comment traiter une truie boiteuse. La pose d’un diagnostic est en principe l’affaire du vétérinaire, si bien qu’en cas de doute, il faudrait toujours contacter le vétérinaire de troupeau. Ce dernier doit cependant intervenir au plus tard quand un porc ne répond pas au traitement prescrit.
Mise en box d’infirmerie
Si, en raison de son état de santé, un porc ne peut pas se défendre contre ses congénères, il est indiqué de le placer dans un box d’infirmerie. Ce dernier doit être pourvu d’une litière appropriée, afin d’éviter la formation d’escarres, car les porcs malades ou blessés restent davantage couchés. Les logettes fermées des centres d’insémination ne pas peuvent servir de box d’infirmerie, car les truie peuvent y être détenues durant dix jours au maximum pendant les chaleurs. Pour que l’anamnèse soit complète, il est important que tous les traitements soient consignés avec le numéro de marque auriculaire correspondant dans le journal des traitements.
Abattage d’urgence ou mise à mort correcte
Si un traitement est sans espoir ou sans effet, l’animal doit être abattu ou mis à mort correctement et sans délai. En cas d’abattage, la question qui se pose est celle de l’aptitude au transport de l’animal. Comme il s’agit la plupart du temps d’un abattage d’urgence, un certificat correspondant doit être établi par le vétérinaire de troupeau. Ce dernier y constate aussi l’aptitude au transport. Si le transport n’est pas possible, l’animal doit être abattu sur place par un boucher. Lorsque l’abattage ne présente aucun intérêt, l’animal doit être mis à mort correctement. Soit le détenteur au bénéfice des connaissances professionnelles requises le fait lui-même avec un pistolet à tige perforante avant de saigner l’animal, soit il fait appel au vétérinaire de troupeau pour procéder à une euthanasie.
Compléments d’information
Traitement des porcs malades ou blessés
- Aide-mémoire dans la partie réservée aux membres de Suisag / SSP
Mise à mort correcte des porcs
- www.osav.admin.ch ➞Informations spécifiques ➞PDF « Mise à mort correcte des porcs »
- Aide-mémoire dans la partie réservée aux membres de Suisag / SSP
Évaluation de l’aptitude au transport
- www.osav.admin.ch ➞PDF « Dispositions concernant le transport d’animaux. Espèces concernées : équidés, animaux à onglons et volaille »