Truies
La passion pour les porcs avait déjà incité le père de Fritz Lütolf à se lancer dans l’élevage porcin. La famille Lütolf élève une centaine de truies sur son exploitation. En plus de cela, elle pratique l’engraissement porcin. Fritz Lütolf a repris la porcherie actuelle lorsqu’il a succédé à son père en 1995. Depuis 2001, il est également un éleveur de multiplication chevronné.
La meilleure génétique
Les truies Grand porc blanc (GPB) de race pure sont inséminées avec du sperme Landrace suisse (LS). Ces croisements donnent des cochettes robustes et performantes pour la vente. En moyenne, ces animaux croisés (truies Primera) produisent 0,5-1 porcelet de plus par an et par truie en comparaison à des animaux de race pure.
Succès rapides
L’achat de cochettes provenant du niveau d’élevage précédent permet d’accélérer le progrès zootechnique, la population y étant plus large que dans son exploitation. Les animaux sont sélectionnés sur la base de critères stricts par des zootechniciens autorisés, à un poids vif de 80120 kg, et triés pour l’élevage de multiplication.
Les Lütolf sont conseillés par le zootechnicien Alois Gämperli, qui les épaule grâce à sa longue expérience et tout son savoir. Grâce à la répartition du travail entre les niveaux d’élevage, on peut produire avec la plus grande efficacité des porcelets d’engraissement homogènes idéalement adaptés au marché suisse.
Fritz Lütolf estime qu’il est indispensable de travailler de manière précise, d’effectuer régulièrement des contrôles en porcherie et d’observer les animaux. Cette façon de faire lui assure d’excellents résultats. L’éleveur explique que ses 26,5 porcelets sevrés par truie et par année confirment qu’il travaille correctement. Ce résultat contribue à entretenir sa passion pour l’élevage.
Un aliment approprié
Pour atteindre un tel niveau de performance, Friz Lütolf mise sur la gamme UFA Extra. Les truies reçoivent de l’UFA 362 pendant la phase de tarissement et de l’UFA 361 au cours de la phase d’allaitement.
Le chef d’exploitation explique qu’il ne pourrait plus se passer de l’aliment d’allaitement. Les ingrédients qui entrent dans la composition de cet aliment et ses teneurs adaptées lui permettent de subvenir aux besoins de ses truies d’élevage performantes. Grâce à UFA 361, les truies affichent un niveau de production laitière élevé, ce qui aide les porcelets à réaliser de bons accroissements journaliers. En matière d’alimentation, Fritz Lütolf peut aussi compter sur les conseils avisés d’Alois Gämperli. La collaboration collégiale, la flexibilité et la sincérité sont essentielles aux yeux de Fritz Lütolf, même si cela contraint parfois à mettre le doigt sur certains points faibles. Fritz Lütolf se réjouit d’enregistrer de nouveaux succès grâce à ses truies particulièrement performantes.
Les truies ne reçoivent que ce qu’il y a de meilleur
L’aliment d’allaitement de la gamme UFA Extra permet d’approvisionner les truies hautes performances conformément à leurs besoins. L’acide benzoïque qui entre désormais dans la composition de l’aliment d’allaitement présente de nombreux avantages. Il a notamment un effet régulateur sur l’appareil digestif et le métabolisme. La présence des germes pathogènes est entravée et les bactéries utiles se développent mieux. Il réduit le pH de l’urine, ce qui présente deux avantages: l’enzyme uréase est moins active dans le mélange urée-fèces, ce qui a un impact favorable sur les émissions d’ammoniac ainsi que sur la quantité de germes pathogènes secrétés et, par conséquent, sur la santé des porcelets. La teneur en biotine a été augmentée pour améliorer la santé des onglons. Elle favorise la formation du ciment intercellulaire dans la corne des onglons. Pour déployer ses effets positifs, la biotine doit être distribuée sur une longue période. Dans les aliments d’allaitement, la teneur en méthionine a également été augmentée. La méthionine est un acide aminé qui contient du souffre et contribue donc à la solidité des onglons en favorisant la formation des fibres de kératine. La part élevée de produits à base de lin augmente la quantité d’acides gras oméga 3 dans l’organisme. Ces acides gras, source énergétique de haute valeur, ont un effet positif sur la fertilité.
Auteurs
Alois Gämperli, zootechnicien UFA 2000; Sandra Roth, UFA 2000, 3360 Herzogenbuchsee