Dans quels domaines la société Fischer Eier AG opère-t-elle ?
Nos principales activités sont la fabrication d’ovoproduits liquides, le calibrage et l’emballage des œufs. Environ deux tiers des œufs transbordés chez nous sont transformés ; quant au tiers restant, il quitte notre entreprise de Malters sous forme d’œufs de consommation en coquille. Parallèlement, nous faisons également du commerce d’œufs et de produits à base d’œufs.
Votre société est toujours ouverte à de nouveaux producteurs d’œufs. Quelles sont vos exigences envers les entreprises qui souhaitent collaborer avec vous ?
La demande en œufs suisses a augmenté. Or pour nous, il est important d’assurer un approvisionnement régulier en œufs. C’est pourquoi nous recherchons des fournisseurs directs afin de couvrir de manière fixe une certaine partie de la demande de base. Les exploitations recherchées sont, dans l’idéal, à même de garder au moins 6000 poules pondeuses dans le cadre des programmes SST et SRPA et disposent d’un bon accès pour les camions.
Quelle évolution escomptez-vous dans le marché des œufs de transformation au cours des prochaines années ?
C’est précisément dans le domaine des petits emballages (1 kg) que l’œuf suisse a gagné des parts de marché significatives au cours des dernières années ; dans le secteur industriel, nous constatons cependant aussi une hausse de la consommation d’œufs suisses. Cette tendance devrait se poursuivre et s’étendre, en raison de la disponibilité limitée des œufs et de l’augmentation des prix dans l’Union européenne (UE). C’est pourquoi il est important de garantir la disponibilité de ce produit dans notre pays, afin que l’industrie et le client final restent fidèles aux œufs suisses.
Entretien : Eva Studinger