Ces dernières années, les attaques de vers fil de fer ont très fortement augmenté. Dans plusieurs régions, des champs ont dû être semés plusieurs fois et ont subi des pertes de récolte importantes. Les attaques augmentent encore en raison des hivers doux et des températures de sol plus élevées. Outre le ver fil de fer, les oiseaux et les sangliers posent aussi toujours plus de problèmes. Cette situation est due au retrait d’importants insecticides utilisés pour le traitement des semences.
Dommages causés par les vers fil de fer
Le principal dégât est causé par les morsures du ravageur sur la jeune plantule de maïs. Les larves provoquent ainsi la mort de la plante avant même que cette dernière ne soit sortie de terre. Les dégâts causés aux racines de maïs entraînent une diminution des plantes voire, dans le pire de cas, leur destruction.
Mesures dans les grandes cultures
Le degré de colonisation par le ver fil de fer devrait être évalué avant le semis du maïs en installant des appâts (par exemple des tranches de pommes de terre). Les attaques de ver fil de fer ne concernent toutefois généralement pas l’ensemble de la surface et se résument à quelques foyers sur le champ. Des mesures devraient être prises dès deux larves par mètre carré. En outre, il est pertinent d’appliquer des mesures agronomiques : – une fumure localisée favorise le développement juvénile des plantes de maïs, notamment en cas de météo défavorable – laisser le sol nu durant quatre à six semaines en le travaillant plusieurs fois empêche les femelles de pondre et le développement des larves. Après la récolte du précédent, les surfaces ne devraient pas être immédiatement réensemencées – pas de semis trop précoce avant une période de météo critique, afin de garantir un développement juvénile rapide du maïs, qui lui permet d’avoir une longueur d’avance sur le ver fil de fer – augmenter légèrement la densité de semis sur les parcelles à risque – broyer les chaumes de maïs après la récolte – le chaulage favorise une structure stable et adéquate du sol.
Avantages d’une fumure localisée
En raison du faible développement racinaire du maïs au stade juvénile et de la faible densité de racines, cette culture a besoin d’une bonne disponibilité du phosphore. La jeune plante de maïs absorbant difficilement le phosphate, une fumure localisée au moyen d’engrais contenant du phosphore hydrosoluble fournit de bons résultats, comme par exemple le phosphate de diammonium (DAP 18.46), No-Till 20.20, Microstar PZ avec TPP ou Perlka NP Starter.
En ce qui concerne les composants azotés, les engrais riches en ammonium s’avèrent fiables. L’ammonium favorise la croissance racinaire des plantes de maïs au stade juvénile, et un meilleur développement du système racinaire augmente la tolérance au stress hydrique de la culture. Simultanément, l’abaissement du pH dans la rhizosphère fait augmenter la disponibilité du phosphore et des oligo-éléments issus des réserves du sol.
Une fumure localisée avec de la cyanamide calcique peut permettre de réduire de moitié les dégâts des vers fil de fer.
Perlka NP Starter contre le ver fil de fer
Outre les mesures agronomiques, une fumure localisée avec Perlka NP Starter, contenant de la cyanamide calcique, peut contribuer à combattre le ver fil de fer. Des essais avec de la cyanamide calcique ont été réalisés sur le maïs il y a quelques années déjà. L’engrais doit être appliqué à une distance minimale de 5 centimètres de la ligne de semis et à une profondeur de 5 centimètres. La quantité la mieux tolérée par les plantes de maïs varie de 150 à 200 kilos / ha de Perlka NP Starter. D’une part, cette forme de fumure localisée favorise le développement juvénile du maïs et, d’autre part, on constate une diminution des dégâts dus au ver fil de fer. Un apport, sept jours avant le semis, de 300 kilos / ha de cyanamide calcique sur toute la surface (incorporé avant le semis) peut aussi diminuer les attaques du ver fil de fer. Plusieurs essais confirment qu’une fumure localisée avec de la cyanamide calcique correctement appliquée peut permettre de diminuer de moitié les dégâts du ver fil de fer. Des répercussions positives ont aussi été observées sur d’autres ravageurs, tels que l’oscinie (mouche de frit) ou les vers blancs (hanneton). Une fois transformée, la cyanamide calcique (starter NP Perlka) se retrouve sous forme d’ammonium, lequel a fait ses preuves pour la fumure au semis. Perlka NP Starter est non seulement idéal pour lutter contre le ver fil de fer, mais il présente aussi un rapport N / P optimisé. Les agricultrices et agriculteurs doivent être conscients que la cyanamide calcique ne peut pas remplacer un traitement insecticide des semences en cas de forte attaque.