La levée des jeunes plantes sera ainsi favorisée. Au printemps, une fumure adaptée aux besoins de la culture devrait être apportée afin de permettre un démarrage optimal des plantes après l’hiver. Le désherbage permettra aux plantes cultivées de disposer de la place nécessaire à leur développement. Ensuite, la protection contre les maladies sera le point le plus important en vue d’une récolte abondante. En production intensive, le recours à un ou plusieurs fongicides sera l’élément décisif pour des remorques bien remplies.
L’expert répond
Les fongicides augmentent-ils le rendement ?
Des essais ont montré qu’en production céréalière intensive, le recours à des fongicides, tant avec une stratégie à deux qu’à trois applications, a un impact positif sur le rendement. Il peut y avoir des différences selon l’année et la pression des maladies.
Quel est le risque de fusarioses dans les céréales après un maïs grain à titre de précédent ?
Le danger est réel, mais peut être limité. Par exemple, en optant pour une rotation adaptée, ce qui est assez difficile. La meilleure option est le labour. Cependant, il existe aussi des différences variétales importantes en ce qui concerne la tolérance aux fusarioses. Il est important que les résidus de récolte se décomposent complètement durant l’hiver.
Que peut-on faire contre les maladies en extenso ?
1 l / ha de Iodus 40 stimule les défenses naturelles des plantes par l’activation de récepteurs. L’ensemble du système immunitaire s’en trouve renforcé et la plante reste en bonne santé. Cette stratégie ne remplace pas l’effet des fongicides mais est une bonne alternative en extenso.
Jean-Denis Horner, Conseil et vente Neuchâtel et Vaud chez Stähler Suisse SA
Conseil pratique
Les bonnes buses et suffisamment d’eau
Dans la mesure du possible, il faudrait utiliser des buses doubles à jet plat pour l’application des fongicides. En raison de la masse foliaire importante, un mouillage complet de toutes les feuilles est indispensable pour une bonne efficacité. De plus, les buses devraient présenter un effet d’injection d’air afin de réduire la dérive. La quantité d’eau doit s’élever entre 220 et 250 l / ha pour un mouillage uniforme et une taille de gouttes optimale.