Dans une maison d’habitation, une isolation plus efficace est le garant du confort en toute saison. « En hiver, les murs, les fenêtres ou le plafond sont sensiblement moins froids à l’intérieur de l’habitation. Avec une bonne isolation, on vit confortablement à 19 - 20° C, alors qu’il faudrait une température plus élevée pour compenser le sentiment d’inconfort provoqué par ces surfaces froides », selon les explications de la Commission nationale énergie-environnement (plus d’informations sur leur site internet). De plus, en cas de coupure d’électricité, le bâtiment se refroidit moins vite.
Comment fonctionne un isolant ?
La résistance thermique est la capacité du matériau à résister à la transmission de chaleur par agitation de la matière. Le meilleur isolant est donc le vide : l’absence de matière signifie qu’il n’y a pas de transmission par agitation. De nouveaux isolants utilisent ce principe. C’est notamment le cas des panneaux isolants sous vide – ou PIV.
« La plupart des matériaux isolants traditionnels emprisonnent de l’air, ce qui leur confère une bonne part de leurs qualités. S’il faut éviter que l’isolation d’un bâtiment s’humidifie, ce n’est pas seulement à cause du risque de pourrissement, mais également parce que l’eau a une mauvaise résistance thermique et diminue fortement la performance du matériau », indique la commission. Dans le cas d’un double ou triple vitrage moderne muni d’une ou deux couches sélectives, une partie de la chaleur est renvoyée dans le logement par réflexion ( rayonnement infrarouge ).
Panneaux isolants
Les panneaux isolants en matériau minéral, synthétique ou naturel comme la laine de verre, laine de roche, laine de bois, laine de mouton, plaques de polystyrène expansé, de polyuréthane, de chanvre, de paille et autres affichent des performances variables. Mais même les panneaux les plus résistants au transfert de chaleur doivent afficher une épaisseur minimale de 12 cm pour atteindre la norme d’isolation préconisée par les cantons. L’air emprisonné dans ces matériaux représente l’essentiel de la résistance thermique.
Au moment de choisir un matériau, on peut privilégier sa performance d’isolation en fonction de son épaisseur, de son prix, de sa durée de vie ou encore de son impact environnemental ( lors de sa fabrication, de son transport et de son élimination ). Les matériaux naturels comme le chanvre, la laine de mouton, la laine de bois, etc. sont malgré tout souvent traités contre les insectes, les moisissures et le risque d’incendie.
Isolation des bâtiments
Un bâtiment bien isolé peut être chauffé à l’aide d’un système à basse température avec un circuit à 30 - 35° C. Les principaux avantages de ce type d’installation sont la réduction des pertes d’énergie sur le parcours de la tuyauterie et l’efficacité maximale des sources de chaleur renouvelables par des capteurs solaires ou une pompe à chaleur.
En Suisse, la moyenne d’âge des bâtiments est supérieure à 45 ans et leur durée de vie est largement supérieure à 100 ans. Plus de la moitié des bâtiments sont mal isolés, au niveau des murs, du toit, du plancher et des fenêtres. Actuellement, lorsqu’une chaudière à mazout arrive en fin de cycle, il est souvent question d’opter pour un chauffage plus économique et plus écologique. Dans la pratique, la mesure la plus efficace sur le plan énergétique et environnemental consiste à isoler le bâtiment et à changer les fenêtres. La consommation d’énergie va alors réellement diminuer, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on se contente de recourir à des panneaux solaires ou à une pompe à chaleur dans un bâtiment qui reste en l’état.
Confort d’habitation
Le confort ressenti dans une pièce ne dépend pas seulement de la température de l’air indiquée par le thermomètre. Il dépend aussi des températures des parois, du sol et du plafond. L’humidité de l’air ambiante et les courants d’air jouent également un rôle important.
En hiver, la sensation de froid ressentie dans un bâtiment mal isolé peut provenir des vitres et des murs qui donnent sur l’extérieur et dont la température peut être inférieure à 20° C, même si le thermomètre indique 24° C au centre de la pièce. Par exemple, lorsqu’il fait 0° C à l’extérieur, la surface intérieure d’un simple vitrage n’affiche que 5° C environ, ce qui se traduit par une sensation de froid à l’intérieur de la pièce. En plus de cela, la faible température des parois et des vitrages entraîne des mouvements d’air imperceptibles qui accroissent le sentiment d’inconfort, comme l’explique la commission.
Un bâtiment bien isolé, muni de fenêtres étanches et isolantes à double ou triple vitrage, assure une ambiance plus homogène au niveau des températures, avec un meilleur équilibre entre la température et l’humidité de l’air.
La pose de matériaux isolants est un travail qui nécessite de bonnes connaissances pour obtenir un résultat satisfaisant. Le recours à une entreprise professionnelle permet d’éviter les ponts de froids, l’accumulation d’humidité dans les différentes couches de matériaux et d’assurer la régulation de l’air dans les pièces. Le confort et les économies d’énergie sont alors assurés pour plusieurs décennies.
«Le bois – une énergie renouvelable et économique»
La société Schmid SA est une entreprise familiale suisse active dans le secteur de l’énergie du bois depuis 1936. Son siège se situe à Eschlikon. Le groupe Schmid SA dispose de filiales en Allemagne, Autriche, France, Italie et Pologne.
L’entreprise réalise des installations de chauffage à bûches, à plaquettes forestières et à pellets pour les habitations individuelles, les lotissements et les chauffages à distance de grande puissance. « Bon nombre de nos clients s’équipant d’une installation de chauffage à bûches utilisent leur propre bois, comme les menuiseries par exemple, ou disposent de leur propre forêt », explique Patrick Salignat, directeur de la succursale Schmid SA, à Moudon. « Le bois indigène est une matière première renouvelable affichant un pouvoir calorifique élevé grâce à un système performant de combustion régulée. Les chaudières à bûches sont peu gourmandes en courant électrique, les modèles les plus simples fonctionnant avec seulement deux ventilateurs », précise Patrick Salignat. « La durée de vie d’une telle installation dépend beaucoup de son entretien. Bon nombre d’installations fonctionnent depuis plus de 25 voire 30 ans chez le même client », déclare le spécialiste, assurant que malgré un investissement un peu plus élevé au départ, une installation à bois est moins coûteuse sur la durée.