En accord avec la saison, la production et les ventes sont à un niveau élevé. Néanmoins, des goulets d’étranglement se sont faits sentir avant Pâques, bien qu’ils n’aient pas été aussi importants qu’on le craignait. L’approvisionnement en œufs issus de l’élevage au sol et en plein air a pu être assuré parce que la production suisse a continué à augmenter et que davantage d’œufs ont été importés.
La production d’œufs bio n’a pas tout le temps été suffisante pour satisfaire une demande toujours supérieure à la moyenne. Comme la production d’œufs bio a encore fortement augmenté l’année dernière et continue de progresser, la situation s’apaisera après Pâques. En effet, après Pâques, les ventes diminuent généralement; cependant, à cause du coronavirus, cette année, elles baisseront probablement moins que les années précédentes.
La filière part du principe que la demande restera élevée tant que les restaurants resteront fermés et que le tourisme d’achat sera limité. Toutefois, on s’attend à une légère surproduction dans toutes les branches en été, car la production indigène est nettement supérieure à celle de l’année dernière.
Source: Gallo Suisse