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Production animale

Mieux valoriser les microorganismes

La part de concentrés autorisée étant limitée dans les exploitations bio, il est particulièrement important que le fourrage de base soit bien valorisé. Cet objectif peut être atteint en favorisant la bonne flore ruminale. Pour ce faire, il convient de fournir des aliments de qualité et des compléments comme « Stimulgreen ».

Pour que le fourrage soit valorisé au mieux il doit être de haute qualité ; la flore ruminale joue sur ce plan également un rôl...

Pour que le fourrage soit valorisé au mieux il doit être de haute qualité ; la flore ruminale joue sur ce plan également un rôle important.

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Actualisé le

Collaboratrice du Service Scientifique, UFA SA

Ancien employé, UFA SA

En Suisse, environ 60 000 vaches sont gardées selon le Cahier des charges de Bio Suisse. Depuis le 1 er janvier 2022, de nouvelles directives d’affouragement s’appliquent pour tous les ruminants des fermes bio. Ainsi, 100 % des composants fourragers doivent désormais être de qualité Bourgeon suisse. De plus, la part maximale d’aliments concentrés autorisée a été réduite de 10 à 5 % par animal et par an. En d’autres termes, pour les ruminants Bio Suisse, la ration annuelle se compose dorénavant d’au moins 95 % de fourrage de base et de 5 % au maximum de concentrés ; en outre, les directives relatives à la production de lait et de viande basée sur les herbages s’appliquent : dans le fourrage de base, la part d’herbe doit représenter 75 % de la ration (matière sèche) en zone de plaine et 85 % en zone de montagne, et ce, qu’elle soit fraîche, séchée ou ensilée. En effet, les vaches permettent de transformer simplement la ressource « herbe » en nutriments digestibles par les humains (lait ou viande). Les 15 ou 25 % restants du fourrage de base peuvent par exemple être couverts avec du maïs. L’objectif est d’obtenir la meilleure ration possible, que les animaux doivent pouvoir digérer de manière optimale, tout en respectant les directives en vigueur.

Valorisation du fourrage de base

Valoriser les fourrages de base est un paramètre important dans l’alimentation biologique. Pour qu’il soit optimal, ces fourrages doivent impérativement être de haute qualité. La panse, et plus spécifiquement, sa flore, joue aussi un rôle important dans la réalisation de cet objectif. Cette flore est déterminée par les différents types de microorganismes qui colonisent la panse, et qui, à leur tour, dépendent de la nourriture ingérée. Si certains de ces organismes sont bénéfiques, d’autres sont indésirables.

Favoriser les bons microorganismes

Parmi les microorganismes désirables figurent les bactéries qui dégradent les fibres. S’activant en présence d’une ration à base d’herbages (herbe, foin, ensilage), ces bactéries décomposent la cellulose en acides gras volatils (principalement en acide acétique, mais aussi en acide propionique ou butyrique). Résorbés par les villosités de la panse, les acides précités sont « convertis » en énergie pour les besoins d’entretien et la production de lait. D’autres microorganismes désirables (du moins en quantité raisonnable) sont ceux qui dégradent l’amidon. Décomposant surtout les concentrés, ils se développent en présence d’hydrates de carbone ou d’amidon provenant de céréales, de pommes de terre et de maïs ; ils produisent principalement de l’acide propionique. Les microorganismes indésirables sont ceux qui produisent du méthane. Comme les microorganismes dégradant l’amidon, ils se nourrissent des glucides présents dans les parois cellulaires du fourrage de base ; ils émettent du méthane, un gaz dont la vache n’a pas besoin sur le plan métabolique et qu’elle élimine donc. Dans la panse, le rapport entre les microorganismes désirables et ceux qui sont indésirables joue un rôle important dans la valorisation du fourrage de base : il convient de favoriser les microorganismes dégradant la cellulose et de réguler ceux qui décomposent l’amidon. 

Meilleure valorisation du fourrage de base avec Stimulgreen

Pour favoriser les microorganismes dégradant la cellulose et réguler ceux décomposant l’amidon, UFA utilise un complément innovant : le « Stimulgreen ».

Il s’agit d’un phytoproduit qui contient des huiles essentielles et des extraits de plantes obtenus par distillation des racines et des feuilles. Ces ingrédients visent à stimuler l’activité des microorganismes décrite précédemment. Il permet ainsi d’ajuster la microflore de la panse de manière optimale en vue de valoriser au mieux le fourrage de base.

L’utilité de Stimulgreen a été testée pendant trois ans sur un total de près de 1300 vaches dans certaines exploitations choisies. Un travail scientifique idoine a été mené en collaboration avec l’Agrocampus Ouest de Rennes (F). Il démontre que le recours ciblé à Stimulgreen permet d’améliorer les performances des vaches laitières selon les modalités suivantes :

  • La production laitière a crû de 1,35 kg de lait par jour, ce qui correspond à une augmentation de 410 kg de lait par vache pour une lactation standard de 305 jours. Les teneurs en protéines et en matières grasses ont pu être légèrement améliorées. Cette optimisation n’est certes pas significative, mais elle permet d’infirmer tout effet de dilution de la complémentation.
  • La production laitière a été accrue sans augmentation de la quantité de fourrage consommé. Ce résultat permet de conclure que le fourrage de base a été mieux valorisé, et donc, que la panse a « travaillé » de manière plus efficiente.
  • Les performances des animaux du groupe test sont nettement plus élevées que celles du groupe contrôle (calcul sur la base de lait standardisé [4 % de matières grasses et 3,3 % de protéines]).

Avec Stimulgreen, UFA propose un produit unique qui permet d’augmenter l’efficience du fourrage de base. Pour cette raison, les aliments bio pour ruminants contiennent désormais ce complément.

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