L’exploitation de David Ruetschi, à Grandevent (VD), est très diversifiée et nécessite une organisation du travail rationnelle. Pour gérer une station de biogaz, deux halles d’engraissement de poulets, des grandes cultures et un verger de noyers, l’exploitant compte beaucoup sur son chargeur télescopique.
Maniable et performant
Au quotidien, la plupart des travaux de manutention peuvent être réalisés avec des véhicules de moins de 50 CV. « Le Kramer KT144, que j’ai depuis bientôt une année est suffisant, à quelques exceptions près, pour tous les travaux », explique David Ruetschi. Il emploie son télescopique pour la manutention de palettes, de copeaux et de plaquettes de bois ainsi que dans les vergers de noyers ou encore, pour alimenter la station de biogaz. « Le véhicule est suffisamment bas et surtout assez maniable pour nettoyer les halles et passer partout », poursuit l’agriculteur. Sur l’exploitation, le télescopique est employé tous les jours, réalisant en moyenne environ 450 heures par année. Proportionnellement à la puissance moteur, les petits chargeurs télescopiques assurent une force de levage élevée.
Accessoires spécifiques
Le choix des pneus est un point important pour ce genre de véhicule. « Mon précédent chargeur télescopique était équipé de pneus pour le terrain, tandis que le Kramer actuel dispose de roues avec un profil plus adapté pour la manutention sur des sols durs », constate David Ruetschi. Tous les fabricants de télescopiques proposent plusieurs types de pneus et de nombreux accessoires. L’agriculteur de Grandevent emploie très souvent son véhicule équipé d’une pelle. Mais il dispose aussi d’une pince crocodile, d’une fourche à palettes, d’une balayeuse et d’une tête pivotante qui permet de basculer les paloxes ; un godet distributeur pour étendre la litière dans les halles à volailles fait également partie des équipements. L’assortiment des accessoires ne s’arrête cependant pas là, les fabricants proposant une vaste gamme pour toutes les utilisations.
Un véhicule maniable
Grâce à une largeur hors tout souvent inférieure à 1,6 mètre et une direction sur les quatre roues, ces petits télescopiques sont conçus pour la manutention dans des endroits exigus. Par ailleurs, le mode de conduite standard à 2 roues directrices permet un guidage simple, sécurisé et précis sur la route, tandis que la marche en crabe assure les manœuvres pour s’éloigner d’un mur ou d’une barrière dans le terrain en ménageant le sol. De plus, un rayon de braquage très court, inférieur à 3 mètres, procure une maniabilité exemplaire au véhicule. « Lors de manœuvres avec un chargeur télescopique de cette taille, la visibilité est très bonne, même sur le côté droite, par-dessus le mat télescopique », précise David Ruetschi. Enfin, un centre de gravité bas assure une bonne stabilité, ce qui est nécessaire pour un bras télescopique permettant une hauteur de levage dépassant 4 mètres avec une charge de près d’une tonne.
Aides à la conduite utiles
Ces chargeurs télescopiques de moins de 50 CV se distinguent par de bonnes performances. A noter aussi la possibilité de transporter le télescopique sur une remorque de 3,5 tonnes, ce qui représente un avantage non négligeable.
Au niveau des systèmes d’assistance à la conduite, le mode Eco limite le régime du moteur et en même temps la consommation ; en mode « godet », le rétractage du bras télescopique lors de l’abaissement de la pelle est réalisé automatiquement, de même que l’élévation et l’abaissement de la charge sur une ligne verticale en mode « manutention ». Ces aides à la conduite facilitent le travail et permettent de gagner du temps en assurant un meilleur confort.
