Il y a de la "superfood" derrière les fruits sauvages. Tous ceux qui connaissent encore les baies de goji qui sont devenues à la mode en tant que "lyciet de Barbarie" le savent. Les framboises, les mûres, les myrtilles, qui poussent à la lisière de la forêt, sont certainement bien connues. Mais qu'en est-il du coing, de l'épine-vinette et du cornouiller décoratifs ? Les fruits sauvages sont des arbustes ou des arbres peu cultivés et souvent difficiles à récolter. Néanmoins, les fruits sauvages sont bien adaptés au climat et apportent une contribution importante à la biodiversité. En effet, les fruits sauvages fournissent de la nourriture, des aliments et des abris aux insectes et aux petits animaux.
Le changement climatique, l'agriculture industrielle et la perte de biodiversité sont trois mots-clés qui jouent un rôle de plus en plus important dans les médias. Les fruits sauvages n'améliorent pas seulement la biodiversité, ils sont également adaptables ou déjà adaptés aux conditions climatiques locales. En outre, sous forme de haies ou en bordure de forêt, les fruits sauvages offrent la possibilité de mettre en valeur un paysage devenu monotone dans l'agriculture industrielle.
Les fruits sauvages offrent aux agriculteurs la possibilité d'établir un pilier supplémentaire avec une production de niche. Les premiers succès des petites plantations de baies de goji, par exemple, vont dans ce sens. Les amateurs de jardins ou les propriétaires peuvent également trouver l'inspiration au Jardin botanique de Saint-Gall, qui est ouvert au public en permanence.
Jusqu'à présent, personne n'a vraiment vérifié quelles espèces et variétés existent réellement sous le terme de "fruits sauvages" en Europe. Avec le soutien du Fonds de la loterie de Saint-Gall et de quelques fondations et mécènes, la SAVE Foundation 2017 s'est mise au travail : Dans l'"Inforama Wildobst", les résultats de ce travail de recherche approfondi ont été consignés de manière compréhensible. Au départ, SAVE supposait plus de 100 espèces et 500 variétés, mais il s'est vite avéré que le nombre d'espèces et de variétés est beaucoup plus élevé. La plate-forme Internet comprend actuellement plus de 270 espèces et environ 2 000 variétés. Outre l'origine, l'apparence et les caractéristiques, la plateforme répertorie également les sources d'approvisionnement, l'histoire culturelle, les recettes, les trucs et astuces. Toutes les espèces et variétés n'ont pas encore été décrites de manière exhaustive.
Un projet d'extension
Dans un autre projet, la Fondation SAVE veut utiliser les résultats de la recherche et publier des brochures contenant des recettes, des conseils et des astuces, mais aussi des traditions et des histoires qui montrent comment les fruits sauvages faisaient partie du développement culturel dans le passé. Des ateliers et des dégustations sont également prévus. Toutefois, ces activités auront lieu dans le Mogelsberg, la plus grande collection de fruits sauvages en Europe. En raison des nombreuses variétés et espèces, une nouvelle plantation sera établie près de la promenade des arbres. Les médias seront à nouveau informés en temps utile. D'autres mécènes sont toujours recherchés pour le projet d'expansion du Mogelsberg.
Le projet sera donc poursuivi.
Les fruits sauvages présentent un intérêt dans de nombreux domaines
Les fruits sauvages comme super aliments : baies d'aronia, canneberges, myrtilles La liste peut être complétée par des fruits connus pour leurs propriétés particulièrement bénéfiques pour la santé.
Fruits sauvages et agriculture : les fruits sauvages offrent aux agriculteurs la possibilité de se constituer un deuxième pilier. Cela s'explique principalement par le fait qu'ils peuvent approvisionner les magasins agricoles de plus en plus populaires en produits fabriqués à partir de fruits sauvages et que la chaîne de valeur reste à la ferme.
Fruits sauvages et biodiversité : les fruits sauvages offrent une riche réserve de fleurs et de fruits pour les insectes et les petits mammifères pendant des mois. Il fournit également un abri et une protection.
Protection des fruits sauvages et du paysage : le paysage classique de la Suisse comprend de vastes haies dont la beauté ne peut être appréciée qu'après avoir vu un paysage avec des haies. Le paysage suisse a été défriché, mais le projet vise à montrer qu'il est possible de concilier la protection du paysage, la promotion de la biodiversité, la production d'aliments sains et une source alternative de revenus. Le projet s'adresse également aux propriétaires de maisons individuelles qui pourraient libérer leur tour de force de sa stérilité et faire quelque chose pour la biodiversité.
Source: Waltraud Kugler/ Bureau de projet de la fondation SAVE à St-Gall