Communauté d’exploitation
Ensemble, on arrive à atteindre des objectifs élevés
La collaboration offre de nombreux avan tages dans le domaine des achats, de la production ou de la commercialisation. Les agricultrices et les agriculteurs collaborent toujours plus ensemble conformément à la devise « ensemble, c’est plus facile ».
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Josef Gämperli et Othmar Thalmann collaborent depuis 18 ans au sein d’une communauté d’exploitation (CE). Pour cela, ils ont réuni leurs deux exploitations pour créer une plus grande entité. Alors que ces deux producteurs détenaient une vingtaine de vaches chacun auparavant, le cheptel actuel de la CE s’élève à une cinquantaine de vaches laitières. La nouvelle stabulation a permis aux associés de travailler de manière plus rationnelle et plus efficace.
Partage du travail
Josef Gämperli s’occupe principalement des porcs d’élevage alors qu’Othmar Thalmann est responsable des porcs d’engraissement. En ce qui concerne la production laitière, Josef Gämperli se charge de la traite alors que son collègue s’occupe de l’affouragement. Un weekend sur deux et pendant les vacances de l’un des deux associés, c’est son collègue qui travaille. La CE n’a ainsi pas besoin d’engager de personnel externe.
« L’avenir de mon exploitation était incertain si je restais seul. »
Othmar Thalmann, agriculteur
Décider ensemble
Les associés doivent prendre ensemble les décisions qui ont un impact économique, comme l’achat de nouvelles machines, par exemple. « Il n’est plus possible de tout décider tout seul », explique Josef Gämperli.
Cette façon de procéder permet notamment d’éviter de réaliser des investissements non réfléchis, de manière impulsive.
Contrat nécessaire
Tous les agriculteurs peuvent créer une communauté d’exploitation. L’ordonnance sur la terminologie agricole (OTerm) impose notamment que la collaboration soit réglée par un contrat écrit et que la distance entre les centres d’exploitation soit inférieure à 15 km. Agriexpert, un centre de compétences de l’Union suisse des paysans, propose des contrats-types. Les autorités traitent les CE comme une seule exploitation, notamment en ce qui concerne les paiements directs. A titre de forme juridique pour leur collaboration, Josef Gämperli et Othmar Thalmann ont opté, comme la majorité des agriculteurs, pour la société simple. Toutes les dépenses et toutes les rentrées passent par une seule « caisse ». Les terrains et les bâtiments restent toutefois propriété des agriculteurs; la CE paye pour les utiliser. L’inventaire est propriété de la CE.