Avec la saison des foins commence aussi la période de mise bas des chevreuils, qui dure jusqu’à fin juin. Les chevrettes mettent au monde leurs petits de préférence dans les hautes herbes, qui les protègent des prédateurs pendant les premières heures de leur vie, mais pas des couteaux rotatifs de la faucheuse.
La détection aérienne à l’aide de drones, est considérée comme la méthode la plus sûre dans ce domaine.
Pour empêcher que ces animaux ne meurent ainsi, il existe la détection aérienne à l’aide de drones munis de caméras thermiques, méthode considérée comme la plus sûre dans ce domaine. Pour assurer la réussite des missions de sauvetage, celles-ci doivent être organisées à temps, en général 48 heures avant le début de la fauche. Pour ce faire, il est possible de passer par les sites Web des associations cantonales de sauvetage des faons ; par ailleurs, plusieurs unions paysannes cantonales proposent un soutien supplémentaire pour organiser les vols de drones au niveau régional.
Sauver les jeunes animaux n’est pas seulement bénéfique pour les animaux sauvages : d’une part, cette mesure protège le troupeau, car le processus de décomposition des cadavres fauchés produit dans l’ensilage des neurotoxines qui peuvent être mortelles pour les animaux de rente (botulisme) ; d’autre part, elle permet aux agriculteurs·trices de se libérer du sentiment désagréable qu’ils risquent à tout moment de tuer ou blesser un jeune animal lors du fauchage ainsi que d’éviter toute conséquence juridique si, exceptionnellement, quelque chose devait néanmoins arriver.