Le 18 décembre 2018, l'Université de Zurich a soumis à l'OFEV une demande de dissémination expérimentale de maïs modifié génétiquement dans lequel un gène de résistance du blé aux maladies fongiques a été introduit. L'objectif de cette dissémination expérimentale est de mieux comprendre comment ces lignées de maïs transgéniques se comportent en plein champ, en particulier en ce qui concerne leur résistance aux maladies fongiques.
Le 2 mars 2020, l'OFEV a autorisé la dissémination expérimentale de 2020 à 2023. Celle-ci est toutefois soumise à des conditions strictes. L'Université de Zurich doit prendre des mesures pour éviter que du matériel génétiquement modifié soit disséminé hors de la surface d'expérimentation. Ces conditions sont comparables à celles imposées aux précédentes expériences réalisées en Suisse. Ainsi, l'Université de Zurich devra préciser chaque année la taille de la surface cultivée avant chaque période de plantation (cf. lien Internet ci-dessous). Afin que les abeilles ne récoltent pas de pollen génétiquement modifié, il faudra également supprimer les fleurs mâles des plants de maïs génétiquement modifiés. Cette mesure correspond à la demande faite par les milieux apicoles dans le cadre de la mise à l'enquête publique.
Effectués à Reckenholz (ZH) sur un site protégé de la station de recherche fédérale Agroscope, les tests contribueront à la recherche fondamentale ainsi qu'à l'étude des aspects de biosécurité liés à la dissémination de plantes génétiquement modifiées.
En Suisse, la culture de plantes génétiquement modifiées à des fins de recherche est soumise à autorisation. Leur culture est interdite jusqu'à fin 2021 en raison du moratoire en vigueur.