Alimentation automatisée – les faits

Nourrir avec efficience

Des performances plus élevées avec la même quantité de fourrage ? Avec l’alimentation automatisée, c’est possible. En effet, dans les études réalisées, la quantité d’aliment restant a diminué (jusqu’à – 50 %) ; de plus, les animaux ont mieux valorisé le fourrage. Le robot distribuant régulièrement de plus petites quantités permet d’éviter que le pH ne fluctue trop dans la panse. Ainsi, les microorganismes peuvent mieux décomposer et valoriser les nutriments.

Améliorer ses performances

En optant pour l’alimentation automatisée, tant les exploitations de production laitière que celles d’engraissement et d’élevage ont amélioré leurs performances. Ainsi, pour les premières, la productivité a augmenté ; de même, le lait présentait des teneurs en graisse et en protéines plus élevées. Quant aux deuxièmes, les gains moyens quotidiens (GMQ) ont augmenté (+30 à + 150 g / jour) et la taxation des carcasses était meilleure. Enfin, s’agissant des troisièmes, elles présentaient des indices d’insémination et des GMQ plus élevés ainsi qu’un âge au premier vêlage plus précoce (env. 33 jours plus tôt). Cette possibilité d’augmenter les performances signifie aussi que, si celles-ci restent les mêmes, elles peuvent être obtenues avec des types d’aliments moins coûteux. Dans ce cas, c’est bien sûr la flexibilité de la cuisine d’alimentation qui détermine le nombre de types d’aliments pouvant être inclus dans la ration.

Bien-être animal et qualité de vie 

Les études n’ont pas seulement analysé les données de performance, mais aussi les paramètres relatifs à la charge de travail et au bien-être animal. Elles montrent ainsi que le temps de travail dédié à l’alimentation a baissé de 70 %. S’agissant des animaux, la distribution régulière de nourriture contribue à réduire la fréquence des combats hiérarchiques, permettant au troupeau d’être plus calme. De plus, on a observé un allongement du temps de rumination (+ 2 h). Tous ces facteurs ont un impact direct sur le bien-être des animaux, le potentiel de production et l’efficience alimentaire.