Ainsi, depuis début novembre, les personnes exerçant une activité indépendante touchées indirectement par les mesures en relation avec la pandémie peuvent elles aussi faire valoir leur droit à l’allocation pour perte de gain due au coronavirus. Cela est par exemple le cas lorsque des entreprises annulent leur traditionnel repas de Noël à la ferme. Dans une telle situation, les familles paysannes qui proposent ce type d’événements ou des locaux pour ceux-ci souffrent de pertes financières et peuvent, le cas échéant, demander l’allocation pour perte de gain due au coronavirus. Les personnes exerçant une activité indépendante y ont droit lorsque leur chiffre d’affaires, leur revenu ou leur salaire a diminué d’au moins 55% par rapport à la moyenne atteinte entre 2015 et 2019.
De plus, le 4 novembre 2020, le Conseil fédéral a élargi le droit aux indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail aux personnes ayant une position assimilable à celle d’un employeur. Cela signifie que par exemple, un paysan qui travaille comme maçon à façon avec sa propre Sàrl peut désormais faire valoir des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail lorsqu’il perd des mandats.
En raison du taux d’infection élevé, de plus en plus de familles paysannes sont elles aussi concernées par les mesures de quarantaine. Elles ont également droit à une indemnité si elles doivent interrompre leur activité lucrative car elles se trouvent en quarantaine. Il en va de même si la garde de leurs enfants ne peut plus être assurée par des tiers et qu’elles doivent interrompre leur activité lucrative pour cette raison.
De plus amples informations peuvent être demandées à la caisse de compensation chargée du décompte des cotisations aux assurances sociales. Elle est également compétente en matière de demande d’indemnités pour perte de gain due au coronavirus. De plus, la site internet de l’USP donne réponse à nombre de questions fréquemment posées. Les réponses sont régulièrement actualisées.
Source: Agrisano